Après avoir orné le monument emblématique de Paris pendant 112 jours, les désormais célèbres anneaux olympiques ont été retirés dans la nuit du 26 au 27 septembre. Ces imposants anneaux de 29 mètres de long et 15 mètres de haut, installés entre le premier et le deuxième étage de la Dame de Fer, avaient été dévoilés en grande pompe le 7 juin dernier. Mais rassurez-vous, ce n’est qu’un au revoir !

Une version plus légère en préparation

Si les anneaux conçus par ArcelorMittal ont dû être décrochés, c’est en raison de leur poids conséquent de 30 tonnes.

Trop lourds et pas adaptés pour affronter les rigueurs de l’hiver parisien, ils seront prochainement remplacés par une structure plus pérenne et allégée.

L’objectif ? Permettre à ce symbole fort de l’olympisme de rester accroché à la tour Eiffel jusqu’en 2028, comme le souhaite Anne Hidalgo, la maire de Paris.

Des anneaux temporaires sur le pont d’Iéna

En attendant cette nouvelle version, des anneaux plus modestes ont pris place sur le pont d’Iéna, juste en face de la tour Eiffel.

Une solution transitoire pour assurer une continuité visuelle et rappeler l’engagement de la capitale dans l’aventure olympique. Le pont d’Iéna est d’ailleurs fermé à la circulation depuis les JO de Paris 2024.

Un projet qui ne fait pas l’unanimité

Si l’idée de conserver ces anneaux jusqu’en 2028 est chère à la maire de Paris et vivement soutenue par le président Emmanuel Macron, elle suscite aussi des critiques.

Les descendants de Gustave Eiffel et les défenseurs du patrimoine craignent qu’un tel affichage permanent ne dénature l’œuvre originale du célèbre ingénieur, qui fête cette année ses 135 printemps. Pour eux, la tour Eiffel n’a pas vocation à arborer durablement ce qui s’apparente à une enseigne publicitaire.

Affaire à suivre donc, pour savoir si les anneaux olympiques, sous leur nouvelle forme, retrouveront prochainement leur place sur la plus célèbre tour de la capitale. Une chose est sûre, ils auront marqué de leur empreinte colorée l’été parisien 2024, qui restera dans les mémoires comme celui des Jeux olympiques !

 

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