Il vaut mieux en rire, car c’est voté et adopté ! Depuis le mercredi 14 décembre dernier, près de 320 nouvelles caméras de surveillance vont être installées à Paris.
Le plan vidéoprotection
Ce mercredi 14 décembre, le Conseil de Paris a voté pour le financement de plusieurs centaines de caméras de surveillance à installer dans plusieurs sites déterminés de Paris, et cela, d’ici 2026. Si ce vote ne s’est pas fait à l’unanimité, droite et gauche ne réussissant pas toujours à se mettre d’accord, c’est pourtant pour ces installations que la décision s’est portée. Pendant 4 ans, près de 64 sites de la capitale de Paris vont être mises sous surveillance dans le cadre du Plan de Vidéoprotection de Paris (PVPP) avec près de 4 millions d’euros de participation de la Ville de Paris.
Attention, le projet en cours est à ne pas confondre avec les 500 nouvelles caméras de surveillance promises par Gérald Darmanin, toujours au sein de la capitale.
Des milliers de caméras en fonctionnement
Il faut compter déjà près de 4 055 caméras déployées aujourd’hui à Paris, et cela, sur un millier de sites (au total, près de 1 475 sites de comptés). Les installations surviennent aussi en préparation des Jeux Olympiques 2024, c’est pourquoi la préfecture a fait attention de choisir, parmi les sites demandés, ceux où se passeront les épreuves.
Si le projet est désormais adopté, ce n’est pourtant pas à l’unanimité qu’il le fut en premier lieu. En effet, les partis communistes et écologistes n’ont soit pas souhaité se prononcer, soit s’être complètement opposés à l’idée, ce qui n’empêcha pas d’obtenir la majorité à la fin.
Bonne ou mauvaise idée ? Absurde pour la plupart, mais essentielle pour les votants favorables ainsi que pour la préfecture de police en charge du projet. L’installation de caméras supplémentaires permettrait de combattre au mieux la délinquance avec les moyens technologiques connus aujourd’hui tout en exploitant un maximum de leur “efficacité”. Effet dissuasif ou dispositif de protection ? L’objectif ne remplacerait pas l’œil d’un humain comme témoin, mais permettrait d’obtenir davantage d’informations.
En effet, la technologie d’aujourd’hui se développe assez pour prétendre pouvoir traduire des comportements suspects qui peuvent alors alerter les autorités compétentes. Il est aussi rassurant d’avoir des vidéos en main comme preuve à l’appui d’actes niés. C’est un outil avantageux, mais dont la nécessité se débat, surtout lorsqu’il est question du droit à l’image et de sa vie privée.