À Paris, les boulangeries sont légions, mais rares sont celles qui sortent vraiment du lot. Eh bien, on peut vous dire sans hésiter que La Mauvaise Herbe fait indéniablement partie de cette dernière catégorie. Cette pépite, située dans le 17ème arrondissement bouscule les codes avec audace et gourmandise. Ici, tout est 100 % végétal, bio, fait maison et surtout, pas cher. Un pari osé mais brillamment relevé par ce duo de choc. On peut vous assurer que vous allez être séduits !

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Maxime et Florence, un tandem complémentaire et passionné

Leur histoire commence dans une boulangerie, où Maxime, boulanger aguerri, croise la route de Florence, pâtissière virtuose. Entre eux, c’est une évidence. Ils partagent les mêmes valeurs, la même envie de proposer une alternative végétale et responsable.

Quand ils dénichent cette vieille boulangerie de l’avenue de Saint-Ouen, c’est le coup de foudre. Florence, férue d’histoire et d’art, s’émerveille devant la superbe façade Art nouveau. Pour ces deux fans de Georges Brassens, le nom s’impose comme une évidence : ce sera La mauvaise herbe, clin d’œil malicieux au célèbre titre du chanteur.

Une boulangerie militante, des produits d’exception

Chez Maxime et Florence, l’engagement n’est pas un vain mot. Tous leurs produits sont garantis faits maison et 100 % végétaux. Ici, pas de compromis sur la qualité et l’éthique.

Le pain, c’est le domaine de Maxime. Sa fameuse baguette Tradition bio à 1 €, il y tient mordicus. Pour lui, un pain savoureux et sain doit rester accessible à tous, malgré l’inflation.

Son pain de campagne, subtil mariage de blé T80 et seigle T170, est une merveille de saveurs. Tout comme l’atypique pain petit épeautre engrain T80, d’une complexité remarquable.

Côté pâtisseries, Florence donne libre cours à sa créativité végétale. Son flan maison à la vanille bourbon est déjà culte dans le quartier (et nous on a tout englouti en 2 secondes tellement il était bon).

Ses cheesecakes sont quant à eux de purs bijoux également, aussi beaux que savoureux. Mention spéciale pour l’envoûtant entremet amande-fleur d’oranger, une douceur venue d’ailleurs.

Les viennoiseries poussent encore plus loin l’audace végane. Qui aurait cru que des croissants et pains au chocolat pouvaient atteindre une telle gourmandise sans une once de beurre ?

Le croissant bicolore praliné, avec son chocolat onctueux et ses éclats de noisettes, est un péché mignon irrésistible. Sans parler du délicat feuilleté pistache-orange, un mariage de textures d’une finesse bluffante.

Une démarche éthique et locale, des tarifs justes

La mauvaise herbe cultive un ancrage local fort. Maxime et Florence, enfants du 17ème, ont à cœur de travailler avec des partenaires du coin, comme cette brûlerie de café colombien qu’ils adorent. Leur réseau de petits producteurs indépendants garantit une qualité optimale et une juste rémunération.

Cette démarche militante se retrouve dans chaque détail. Emballages réduits, farine bio locale, viennoiseries et pâtisseries à des tarifs abordables malgré le travail titanesque qu’elles représentent… Chez Maxime et Florence, l’éthique n’est pas un argument marketing mais un mode de vie.

Bref, pousser la porte de cette boulangerie pas comme les autres, c’est découvrir bien plus que des produits d’exception : c’est plonger dans une atmosphère empreinte d’une philosophie humble et joyeuse, qui fait un bien fou. Voilà pourquoi La mauvaise herbe est, à nos yeux, la meilleure adresse végane de Paris. Et de loin !

📍Adresse : 103 Av. de Saint-Ouen, 75017 Paris

Photo de couverture : @Sens_assiette

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