Comme aujourd’hui c’est Halloween, on a décidé de vous faire frissonner d’horreur en vous racontant une histoire absolument sordide (voire nauséabonde) qui s’est passée à Paris en 1387. À cette époque, si vous habitiez à Paris et que vous vouliez manger les meilleures tourtes de la capitale, il fallait vous rendre sur l’Île de la Cité (bon, comme vous vous en doutez, on n’a pas pu tester…). Et de l’avis général, elles étaient, semble-t-il, excellentes, avec un petit goût qui faisait toute la différence. Et pour cause, il y avait à l’intérieur de ces tourtes, un ingrédient secret… De la chair humaine !

partage

Un pâtissier renommé dans tout Paris

Notre histoire commence en 1387, dans l’ancienne rue des Marmousets, sur l’île de la Cité. Un pâtissier y avait installé son échoppe, attirant chaque jour une clientèle nombreuse, venue de tous les quartiers de Paris pour déguster ses célèbres tourtes à la viande.

La renommée du pâtissier était telle que même le roi Charles VI aurait passé commande auprès de lui !

Un succès fulgurant qui cache un terrible secret

Le succès des tourtes de la rue des Marmousets était si grand que certains se demandaient quel pouvait bien être l’ingrédient secret de cette recette. La réponse allait bientôt être révélée de la plus horrible des manières…

Un soir de 1387, deux chanoines passant devant la boutique furent intrigués par la présence d’un chien, immobile et gémissant devant l’entrée. Ils reconnurent l’animal : c’était celui d’un pèlerin disparu quelques jours plus tôt.

Poussés par la curiosité, ils profitèrent d’une porte entrouverte pour s’introduire dans l’arrière-boutique du pâtissier. C’est là qu’ils découvrirent l’impensable : des cadavres humains découpés, des ossements et des morceaux de chair jonchant le sol. L’ingrédient secret des tourtes était en réalité… la chair humaine !

Une association morbide entre le pâtissier et le barbier

L’enquête révéla que le pâtissier n’agissait pas seul. Il s’était associé avec son voisin, un barbier, dans un sinistre stratagème : le barbier s’occupait de tuer les clients de passage et de découper les corps, tandis que le pâtissier se chargeait de les hacher menu pour les incorporer à sa farce à tourte.

De la rue des Marmousets à la rue Chanoinesse

Cette histoire glaçante est depuis entrée dans la légende de Paris. La rue des Marmousets a été rebaptisée rue Chanoinesse et les bâtiments de l’époque ont laissé place à de nouveaux édifices. Mais le souvenir des tourtes maudites hante encore ces lieux…

Alors, la prochaine fois que vous croquerez dans une appétissante tourte à la viande, prenez garde à ce qu’elle contient ! Et si vous vous aventurez rue Chanoinesse, prêtez bien l’oreille… Certains disent qu’on peut encore y entendre les lamentations des victimes du pâtissier cannibale.

 

partage