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StevenTriste nouvelle pour les amoureux du 7e art : les deux festivals de cinéma en plein air les plus populaires de Paris n’auront pas lieu cet été. En cause, les Jeux Olympiques et Paralympiques qui monopolisent les espaces habituellement dédiés à ces rendez-vous estivaux très attendus.
Le mythique Cinéma en plein air de La Villette n’aura pas lieu pour la première fois en 34 ans
Depuis plus de trois décennies, le parc de La Villette accueille chaque été pendant 25 soirées son emblématique festival de cinéma en plein air. Allongés dans l’herbe ou installés sur un transat, les cinéphiles peuvent y découvrir une belle sélection de films cultes et de courts-métrages.
L’an dernier, pour sa 33e édition sur le thème de « l’esprit d’équipe », le public avait pu voir sur grand écran des classiques comme Les Misérables, Top Gun, West Side Story ou encore Polisse. Mais en 2024, pour la première fois en 34 ans d’existence, le festival est annulé. La raison ? Le Parc de La Villette accueillera certaines épreuves olympiques en juillet et août, rendant impossible la tenue de l’événement aux dates habituelles.
Le Festival Paradiso dans la cour du Louvre également impacté
Autre victime collatérale des JO, le Festival Paradiso organisé gratuitement depuis 4 ans par MK2 dans la cour carrée du Louvre. Ce rendez-vous très apprécié des Parisiens n’aura lui non plus pas lieu cet été à Paris.
Face à ces annulations en cascade, les amateurs de cinéma en plein air devront se rabattre sur d’autres festivals moins emblématiques comme Ciné Tarmac au musée de l’Air et de l’Espace. Quant aux inconditionnels de La Villette et du Louvre, il faudra prendre son mal en patience jusqu’à l’été 2025.
D’ici là, les organisateurs réfléchissent à des solutions de repli, comme par exemple l’installation d’un cinéma flottant sur le bassin de La Villette. Car après tout, le cinéma n’est-il pas avant tout fait pour nous faire rêver ? En attendant de pouvoir à nouveau s’allonger dans l’herbe une fois la nuit tombée, les cinéphiles n’auront d’autre choix que de se réfugier dans les salles obscures. JO ou pas, rien n’empêchera les Parisiens d’assouvir leur amour du 7e art !
